Trois œuvres de Thierry Arcand-Bossé au Diamant

10 October 2024 Press Release

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Le 9 octobre dernier avait lieu au Foyer Desjardins du Diamant le vernissage de Thierry Arcand-Bossé, artiste pictural représenté par la galerie Chiguer Art Contemporain, qui expose dès maintenant trois œuvres sur le mur rideau du 2e étage jusqu’en juin 2025.

Un peu plus sur l’artiste

Thierry Arcand-Bossé est un peintre d’expérience qui élabore une imagerie dense et fouillée, à la fois douce et abrasive, par laquelle il évoque les contradictions de notre époque.

En multipliant les emprunts et les référents culturels, il arrive à articuler une pratique traditionnelle de l’histoire de l’art avec le monde numérique dans lequel nous vivons.

À travers la peinture, l’artiste pose un questionnement sur l’abondance et la nature des images qui nous habitent ainsi qu’au langage web qui s’est naturalisé dans nos pratiques jusqu’à transformer notre regard. Thierry Arcand-Bossé positionne notre rapport à l’image en termes d’asservissement et d’aliénation en s’appropriant en peinture des images formatées par la technologie. De plus, il ouvre une réflexion sur la vanité qui l’accompagne.

Ses œuvres font partie des collections suivantes :

  • Musée national des beaux-arts du Québec, CPOA
  • Collection Desjardins
  • Loto-Québec
  • Colart
  • La Ville de Québec
  • Collection Méduse 
  • Et plusieurs collections privées au Canada

De gauche à droite

  1. Rivière, 2012, Acrylique et huile sur toile, 183,0 × 274,3 cm.
  2. Communion, 2014, Acrylique et huile sur toile, 213,3 × 365,8 cm.
  3. Grocery Bag/Communion avec la nature, 2012, Acrylique et huile sur toile, 213,3 × 154,9 cm

Dans les œuvres présentées, Thierry met en scène la cohabitation entre l’Homme et la Nature dans une relation asymétrique, puisque sous l’égide du progrès, l’un a évolué en faisant fi de l’autre. Devant le désastre appréhendé, germe toutefois l’idée d’une cohabitation saine et réfléchie entre ces deux entités. Mais force est de constater que cette disposition ne sert au mieux qu’à maintenir l’illusion d’une bonne conscience et, pire encore, à légitimer notre appât du gain. À court terme, les profits sont beaucoup plus intéressants, et le vin, pour célébrer la victoire, est toujours bon et accessible.

Chez Arcand-Bossé, cette posture chancelante et maintenue artificiellement par un déni consensuel débouche inconditionnellement sur l’aliénation. Le futur saura bien se débrouiller sans nous.

Il est possible d’observer les œuvres avant ou après un spectacle de notre programmation ou lors d’une visite guidée.

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