Le Diamant présente la plus récente création du Théâtre de La Sentinelle, M’appelle Mohamed Ali, du 25 au 27 avril 2024. La pièce est un dialogue entre les acteurs et le public afin d’aborder les luttes de Mohamed Ali, mais également celles des acteurs noirs.
En 2017, le Théâtre de La Sentinelle est fondé par les comédien-ne-s Lyndz Dantiste et Tatiana Zinga Botao, auxquel-les s’est joint en tant que directeur artistique Philippe Racine. Ensemble, leur ambition est de révolutionner le théâtre québécois et de normaliser la représentation diverse dans la sphère théâtrale pour renforcer la relève artistique des personnes racisées. La Sentinelle est également la seule compagnie théâtrale dirigée par des personnes afrodescendantes canadiennes ayant comme mandat la création de la production de spectacles qui offrent des rôles de premier plan à des professionnel-le-s issu-e-s de la diversité.
Ce sera la deuxième visite du Théâtre de La Sentinelle au Diamant. En avril 2022, la compagnie avait présenté Andromak Sa a ! au studio Lepage Beaulieu, une traduction, une adaptation et une réécriture de ce classique de Jean Racine.
La pièce M’appelle Mohamed Ali est un projet où La Sentinelle rend hommage à l’icône culturelle des années 1960, Mohamed Ali, grand champion de boxe, en plus d’explorer en profondeur la condition de l’acteur noir. Avec Ali, d’hier à aujourd’hui, de l’Afrique à l’Amérique, ce théâtre politique s’interroge sur la valeur de l’existence, la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites.
Dans cette version, le texte de Dieudonné Niangouna n’est plus un monologue, mais plutôt un oratorio composé d’afrodescendant-e-s qui, sur scène, porte la voix de Mohamed Ali et par le fait même, l’histoire des acteur-rice-s. En multipliant les voix, on multiplie également la diversité.
Lyndz Dantiste, un des membres de la distribution et cofondateur de La Sentinelle, s’est entretenu avec le journaliste Cyrille Ekwalla, l’animateur de CYEK – Le Podcast. Ensemble, ils ont discuté de la pièce M’appelle Mohamed Ali, de l’importance de la représentativité dans la société afin d’atteindre une liberté ainsi que le parallèle entre un boxeur noir et un-e acteur-rice noir-e au Québec.
Dans cette capsule, l’acteur Widemir Normil, un des interprètes de M’appelle Mohamed Ali nous parle avec cœur de cette histoire coup de poing qui est présentée du 25 au 27 avril au Diamant. Il vous invite en grand nombre à ce rendez-vous qu’il considère personnel !
Dernièrement, Le Diamant a eu la chance de partir en tournée médiatique avec Martin-David Peters, un des membres de la distribution. Si vous voulez entendre quelques-unes de ces entrevues sur l’importance de la pièce M’appelle Mohamed Ali, c’est par ici.
« C’est l’histoire d’un comédien africain qui s’apprête à jouer Mohamed Ali. Tout à coup, il devient Mohamed Ali, avec des mouvements de boxe, mais aussi avec sa parole. »
L’animateur Alex Boissonneault a reçu Martin-David Peters à l’émission Première Heure d’Ici Première afin de discuter de la pièce M’appelle Mohamed Ali.
« On a une belle gang, on s’entend bien. On rit beaucoup ensemble, mais le propos quand même est sérieux et vrai. Cela a une résonance en nous. »