Programme Terminé

Description

Le 15 novembre 1975, Simon a 17 ans, une chambre à lui dans la cave d’un pavillon de Courville, une mère veuve acoquinée à un oncle louche, un tatouage bien involontaire et douloureusement permanent sur la poitrine, une amie qui l’entreprend sans grand succès et un ami tout aussi mal dégrossi qu’athlétique. L’année qui vient va précipiter les choses, l’agitation sociale qui s’annonce graduellement va trouver des échos dramatiques et déterminants dans la vie du jeune homme.

Courville esquisse le portrait d’une adolescence complexe, où la toile de fond des euphories collectives n’arrive pas à occulter les tourments de l’éveil à la sexualité, le poids du regard des autres ou l’obsession des apparences. D’un bout à l’autre du spectacle, les différents personnages sont incarnés par des marionnettes dont le format s’apparente à celles de type bunraku, auxquelles l’acteur prête la polyvalence de sa voix. Courville a été présentée en première mondiale au Diamant en septembre 2021.

Pour qui réside à Québec depuis un bon moment, le mot Courville évoque une bourgade d’une autre époque qui se trouvait en périphérie de la ville de Québec, au Canada. Le nom a depuis disparu et Courville s’est fondue dans une banlieue ensuite fusionnée à Québec. Mais certains se souviennent de ce que l’endroit avait de distinctif : son voisinage immédiat de la Chute Montmorency, la plus haute en Amérique du Nord, et son sous-sol de calcaires ordoviciens qui ont créé une multitude de grottes plus ou moins géantes affleurant sous une surface incertaine.

Courville rappelle aussi une réalité plus ordinaire : la banlieue québécoise des années 70 et ses bungalows maintenant désuets. Et, par extension, les préoccupations du moment. La guerre froide, qui trouve un exutoire dans de palpitants tournois de hockey opposant le Canada à la Russie soviétique. La pop parfois planante du rock progressif. L’éternel psychodrame national où s’affrontent francophones et anglophones, et qui va bientôt s’exacerber. Et le début de la fin de ce que l’on appelle, à ce moment-là, la « famille nucléaire », cette bulle sociologique où les mirages de la consommation cachent parfois des relations sordides.

 

Représentations

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Distribution

  • Olivier Normand
  • Manipulation des marionnettes
    Wellesley Robertson III, Caroline Tanguay, Martin Vaillancourt

Crédits

  • Texte, conception et mise en scène Robert Lepage
  • Conception et direction de création Steve Blanchet
  • Assistance à la mise en scène Francis Beaulieu
  • Coconception du décor Ariane Sauvé
  • Conception et réalisation des marionnettes Jean-Guy White et Céline White
  • Musique originale et conception sonore Mathieu Doyon
  • Conception et réalisation des images Félix Fradet-Faguy
  • Conception des éclairages Nicolas Descôteaux
  • Conception des costumes Virginie Leclerc
  • Conception des accessoires Jeanne Lapierre
  • Direction de production Marie-Pierre Gagné
  • Direction technique - création Olivier Bourque et Catherine Guay
  • Adjointe à la production Véronique St-Jacques
  • Direction de tournée Marylise Gagnon
  • Direction technique - tournée Olivier Bourque
  • Régie générale Francis Beaulieu
  • Chef machiniste Jean-Félix Labrie
  • Régie des éclairages Benoît Brunet-Poirier
  • Régie vidéo Maxime Painchaud
  • Régie son Stanislas Élie
  • Régie marionnettes, costumes & accessoires Emilie Potvin et Carol Ann Charette
  • Consultant artistique - marionnettistes Martin Genest
  • Effets spéciaux - maquillage Élène Pearson
  • Construction du décor Astuce Décors, Conception Alain Gagné, Unisson
  • Peinture scénique Amélie Trépanier
  • Collaboration à la réalisation du décor Geneviève Bournival, Anne Marie Bureau, Carol Ann Charette, Marianne Ferland Dutil, Maude Groleau, Cécile Lefebvre, Mariana Manzano, Marie McNicoll, Luce Pelletier, Noémie Richard, Émily Wahlman
  • Réalisation images additionnelles Martin Paré et Maxim Boisseau
  • Réalisation des costumes Par Apparat confection créative
  • Collaboration à la réalisation des marionnettes Carole White, Camille McMillan, Hélène Renaud, Annabelle Roy, Isabelle Frenette
  • Coordonnatrice aux communications Nina Lauren
  • Libération des droits musicaux Delphine Saint-Marcoux, La Négo
  • Agente du metteur en scène Lynda Beaulieu
  • Remerciements Claire Bourque, Frédéric Desroches, Dr Michel Labrecque, Richard Loiselle
  • Producteur pour Ex Machina Michel Bernatchez
  • Productrice associée Hélène Paradis
  • Producteur délégué - Europe, Japon Epidemic (Richard Castelli assisté de Florence Berthaud)
  • Producteur délégué - Amériques, Asie (sauf Japon), Australie, Nouvelle-Zélande Menno Plukker Theatre Agent (Menno Plukker, assisté de Magdalena Marszalek et Isaïe Richard )

Ils ont dit...

«  L’espace de jeu devient ainsi un castelet polymorphe époustouflant, où l’empreinte cinématographique du magicien Lepage atteint des sommets inégalés. »

Dominique Denis, Revue JEU

« Olivier Normand offre une performance très solide, campant une foule de personnages avec beaucoup de justesse. Lepage semble s’être trouvé un héritier de la trempe d’Yves Jacques pour porter ses mots sur scène. Ce n’est pas peu dire. »

Stéphanie Morin, La Presse

« Selon les personnages, Olivier Normand transforme avec énergie et à une cadence ahurissante son maintien, sa voix, ses intonations et modifie avec justesse le rythme des répliques selon le texte. Sa présence sur scène est impressionnante ! »

Micheline Rouette, BP Arts Média
Partenaires publics de la programmation
Conseil des arts et des lettres du Québec Ville de Québec Conseil des arts du Canada Canada

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