La vie de Mohamed Ali, icône culturelle des années 1960 et grand champion du monde de la boxe, a très vite été ponctuée de combats politiques contre la ségrégation raciale. Le Théâtre de La Sentinelle lui rend hommage et étudie en profondeur la condition de l’acteur noir. En s’emparant du théâtre politique d’une des grandes voix de l’Afrique francophone, l’auteur congolais Dieudonné Niangouna, les co-metteur·e·s en scène Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao offrent cette partition à un oratorio composé de neuf acteur·trice·s afrodescendant·e·s de Montréal.
Avec Ali, d’hier à aujourd’hui, de l’Afrique à l’Amérique, La Sentinelle s’interroge sur la valeur de l’existence, la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites. Être Africain et en faire le choix – si l’on peut – ; en porter l’identité fièrement comme on porterait un drapeau ; accomplir un acte de résistance personnel ou collectif sans se départir d’une grande ironie. Ces hommes noirs vont ainsi au combat. Ils convoquent la multitude pour une lutte partagée. Le tout, avec la plus grande des dignités.
La pièce M’appelle Mohamed Ali est un projet où La Sentinelle rend hommage à l’icône culturelle des années 1960, Mohamed Ali, grand champion de boxe, en plus d’explorer en profondeur la condition de l’acteur noir. Lire l’article ›
Le Diamant vous invite le 10 mai 2024 à son événement-bénéfice annuel qui promet de vous plonger dans un univers exaltant !