En français (comprend de anishnabemowin et de l’anglais)
**Service de thé après la représentation.
En langue anishinaabemowin, Okinum signifie barrage. Inspiré par le rêve récurrent d’un castor géant, Okinum est une réflexion plurielle sur la notion de barrages intérieurs, une ode au pouvoir du rêve et à l’intuition. En remontant la rivière de la mémoire de ses ancêtres, la parole se libère, permettant aux différentes facettes d’une identité multiple de se réconcilier.
Dans une atmosphère intimiste, Émilie Monnet propose une expérience immersive en trois langues (français, anishinaabemowin, anglais). Sur scène, elle est accompagnée en direct par la musicienne Jackie Gallant. Entre récit autobiographique et théâtre documentaire, Okinum allie chant, son et vidéo au moyen d’une dramaturgie unique, circulaire et envoûtante. Se tisse ainsi une série de tableaux oniriques, où l’espace-temps n’est pas conçu de façon linéaire, véritable témoignage d’une filiation qui inspire.
Une production d’Onishka en collaboration avec Playwrights’ Workshop Montreal (PWM).
Émilie Monnet BIOGRAPHIE
Au croisement du théâtre, de la performance et du son, le travail d’Émilie Monnet est le plus souvent présenté sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d’installations performatives. Sa démarche artistique privilégie les processus de création collaboratifs et multilinguistiques, et sonde les thèmes de la mémoire, de l’histoire et de la transformation. Artiste interdisciplinaire engagée, elle fonde en 2011 les Productions Onishka afin de tisser des liens entre artistes de différents peuples autochtones, toutes disciplines confondues. Depuis 2016, elle présente Scène contemporaine autochtone / Indigenous Contemporary Scene, une plateforme nomade pour la diffusion des arts vivants autochtones. Cinq éditions ont été créées jusqu’à ce jour. Elle termine actuellement une résidence de trois ans au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui où elle y présentera sa prochaine création Marguerite, après Okinum (2018) et Kiciweok: Lexique de treize mots autochtones qui donnent un sens (2019). Artiste associée au Théâtre de la Ville à Longueuil, elle sera également la prochaine artiste en résidence au théâtre Espace Go. Émilie est d’origine anishnaabe-algonquine et française et vit actuellement entre l’Outaouais et Tiohtià:ke / Mooniyaang / Montréal.